logement modulaire ALGECO® temporaire avec façade en trompe l’œil dans une forêt d’Arès (Bassin d’Arcachon)

Des logements modulaires saisonniers se fondent dans la nature du bassin d’Arcachon

Comment loger confortablement des travailleurs saisonniers le temps d’un été, dans une région en pénurie de logements, tout en conciliant loyer modéré, qualité des aménagements et préservation de l’environnement ? La réponse : avec un habitat temporaire signé Algeco.

Située entre l’océan Atlantique, le Bassin et la forêt des Landes de Gascogne, le bassin d’Arcachon nord – compte près de 73 000 habitants à l’année, mais double sa population pendant l’été, avec des destinations phares tel que le Cap-Ferret ou Andernos-les-Bains. Sur ce territoire touristique, le défi du logement pour les besoins d’emplois saisonniers s’apparente à la quadrature du cercle. Un défi relevé par la Communauté d’agglomération du bassin d’Arcachon nord (COBAN).

vue éloignée du complexe de logements modulaires ALGECO® temporaire avec façade en trompe l’œil dans une forêt d’Arès (Bassin d’Arcachon)
logement modulaire ALGECO® temporaire avec façade en trompe l’œil dans une forêt d’Arès (Bassin d’Arcachon)
vue sur la gauche du complexe de logements modulaires ALGECO® temporaire avec façade en trompe l’œil dans une forêt d’Arès (Bassin d’Arcachon)
vue sur la droite sur la gauche du complexe de logements modulaires ALGECO® temporaire avec façade en trompe l’œil dans une forêt d’Arès (Bassin d’Arcachon)

Contraintes multiples

Bien précieux, la nature tient ici toute sa place, entre pinèdes, prairies, prés salés et plages. Cependant, cette place de premier plan limite les possibilités de construction. À cette rareté du foncier et à sa cherté, s’ajoutent des risques naturels (submersion, érosion du trait de côté, feux de forêt) et des tarifs de locations élevés, sous l’effet d’une forte demande touristique, française et internationale… Autant d’éléments qui mettent sous pression les employeurs locaux et leurs travailleurs saisonniers, bien en peine de trouver des logements adaptés, à proximité de leur lieu de travail, pour un loyer raisonnable…

« Ce problème récurrent a fait l’objet d’une étude, dont il ressort clairement qu’il engendre un manque pour l’économie et la vie locales, avec des établissements devant réduire la voilure en termes de plages horaires et de nombre de jours ouvrés, faute de personnel », résume Cédric Pain, vice-président en charge de la stratégie et planification territoriale à la COBAN.

Le modulaire au service d’une expérimentation

Aussi, en 2022, la commune de Lège-Cap-Ferret s’est-elle lancée dans une expérimentation de l’habitat temporaire, en proposant 70 emplacements dédiés aux saisonniers durant l’été, sur le site d’un ancien camping. Conformément à son programme local de l’habitat, la COBAN lui a emboîté le pas en 2024, en sélectionnant au terme d’un marché public Algeco, pour la fourniture de douze logements saisonniers modulables, installés dans la commune d’Arès.

Ainsi, aux mois de juillet et d’août 2024, 24 places sont proposées dans 12 chambrées climatisées, équipées de lits simples. Cette offre de colocation est complétée par des sanitaires distincts pour femmes et hommes, et par un espace de vie partagé, équipé d’une cuisinette et d’une salle à manger.

L’ensemble se fond dans l’environnement naturel, par la pose en façade de films adhésifs illustrés de photos en haute définition de pins des Landes. Ce service 360°réalisé par Algeco® Design a permis une complète intégration paysagère, en adéquation avec l’environnement boisé du site.

façade en trompe l’œil de pins des Landes sur logement modulaire ALGECO® temporaire en forêt à Arès (Bassin d’Arcachon)

Le logement modulaire, une réponse unique et bénéfique

Avant d’opter pour le modulaire signé Algeco, la COBAN avait envisagé d’autres modes d’habitat temporaire. « Tous présentaient des défauts rédhibitoires liés à leur coût, aux difficultés d’aménagement ou au manque de qualité, qu’il s’agisse de construction préfabriquée en palettes, de mobile homes ou de micro-maisons », résume le service habitat de la COBAN

En janvier 2024, la COBAN choisit donc le principe d’une construction modulaire temporaire, devant être montée mi-juin puis démontée mi-septembre, avec deux mois de pleine utilisation lors de la haute saison.

En choisissant l’habitat temporaire proposé par Algeco, la collectivité a gagné sur plusieurs plans :

  • La simplicité, la rapidité et la fiabilité du processus, avec un projet d’habitat éphémère, contenant moins de quinze couchages d’un seul tenant, et disposant d’un espacement de plusieurs mètres ;
  • L’insertion paysagère transparente dans un sous-bois situé dans un quartier résidentiel, à 150 mètres d’une plage fréquentée par les habitants et les touristes, sans couper aucun arbre ni altérer leurs racines, grâce aux plots sur lesquels reposent les modules ALGECO® ;
  • Le rapport inégalé entre esthétique, confort et montant du loyer (350 € mensuels par travailleur saisonnier, avec un site bénéficiant d’une astreinte 24 heures/24 assurée par un gestionnaire spécialisée dans l’habitat social) ;
  • La fourniture des éléments intérieurs des chambrées et de l’espace de colocation, permettant aux saisonniers d’arriver avec leurs seuls effets personnels, grâce au service 360° Algeco® Aménagement : armoires, sommiers, matelas, tables de chevet ; plaques de cuisson, réfrigérateurs…
  • La capacité d’Algeco à penser la configuration des bâtiments modulaires selon les usages de vie des travailleurs saisonniers, en dissociant les espaces communs des chambrées afin d’assurer calme et récupération, avec une entrée principale isolée des chambrées, un raccordement des deux blocs par passerelle…
  • L’effacement complet de l’occupation estivale du site, avec l’ensemble des raccordements en eau et électricité enfouis dans un regard, restant disponibles pour une prochaine utilisation.
  • L’adaptabilité d’Algeco, qui s’est concerté avec les entreprises de BTP œuvrant à la rénovation d’un bâtiment dans ce même site afin de ne pas perturber leur plan de travail. Algeco s’est aussi adapté à la nécessité de la COBAN de pouvoir raccorder un groupe électrogène pour les logements saisonniers, utilisé fin juillet, lorsqu’un festival s’est tenu dans le site, et qu’il nécessitait d’utiliser toute la capacité du réseau électrique fixe.
Salle à manger modulaire ALGECO® avec Kitchenette à Arès (Bassin d’Arcachon)
Sanitaires modulaires ALGECO® quatre places à Arès (Bassin d’Arcachon)
Chambres modulaires ALGECO® avec meubles et deux lits à Arès (Bassin d’Arcachon)

Perspectives positives

« Notre expérimentation d’habitat saisonnier a été présentée aux entreprises locales à la fin du printemps 2024, et nous avons atteint d’emblée plus de 75 % d’occupation des bâtiments modulaires, loués notamment par des couples de saisonniers ‘permanents’, qui travaillent l’été en bord de mer et l’hiver à la montagne, précise Cédric Pain. En complément des hôtels et des restaurants, nous avons aussi reçu des demandes de location d’un centre nautique, d’un Ephad, d’un centre de rénovation de bateaux, de commerces de vêtements... C’est la preuve de la pertinence socio-économique de ce dispositif, utile aux employeurs locaux comme à leurs équipes estivales ». 

À l’automne 2024, la COBAN fera le bilan de cette expérimentation afin d’envisager son renouvellement, voire peut-être de l’étendre dans d’autres communes du territoire. 

« Si notre utilisation de l’habitat modulaire répond à un besoin saisonnier, notre logique est celle d’un ancrage économique durable et bénéfique pour notre territoire, sans aucun effet négatif sur l’environnement. Nous rendons ainsi un service d’intérêt général, au bon endroit et pour la bonne durée. »

Cédric Pain
Vice-président en charge de la stratégie et planification territoriale à la COBAN

En détails

  • Deux bâtiments reliés par une passerelle, constitués de 18 modules de la gamme Algeco® Advance
  • Surface totale au sol : 282 m².
  • Durée de location : 3 mois.

Prestations assurées par Algeco :

  • Prise en compte des rythmes de vie des saisonniers pour aménager les espaces intérieurs (entre parties collectives et chambrées).
  • Pose d’un film en trompe-l’œil sur les façades, afin de fondre les bâtiments dans le sous-bois.
  • Raccordements aux réseaux d’eaux et d’électricité.
  • Installation des modules en début de saison estivale, puis démontage et enlèvement en fin de saison.