La souplesse et la réactivité d’Algeco constituent autant d’atouts pour ses clients. Cette capacité à installer et aménager rapidement des bâtiments immédiatement exploitables a été particulièrement appréciée pour faire face à une situation particulièrement critique : l’incendie d’une école primaire. Retour sur un chantier pas comme les autres…
Plus de 200 enfants sans école…
« Dans la nuit du lundi 30 au mardi 31 mai 2016, peu avant 1h du matin, un motard de passage dans les rues de Miniac-Morvan prévient les pompiers qu’un incendie s’est déclaré dans l’école primaire privée Saint-Yves. Les dégâts sur ce bâtiment sont très importants. Les classes sont entièrement détruites, l’aile gauche de la toiture très endommagée, et le bâtiment en pierre est également très touché. La directrice, Marie Christine Pommeret, a envoyé un mail dans la nuit aux parents des 205 élèves qui fréquentent l’école pour leur demander, si possible, de garder leurs enfants mardi 31 mai ».
Cette triste nouvelle faisait la une du site internet de l’hebdomadaire Le Pays Malouin le 31 mai 2016. Heureusement, pas de victime, mais une école presque entièrement détruite et plus de 200 élèves privés de cours. Jusqu’à quand ? Telle était alors la question.
L’Organisme de Gestion de l’Enseignement Catholique départemental se met alors en action avec la mairie pour trouver une solution pour accueillir les enfants pour la rentrée 2016/2017. Un terrain est mis à disposition.
Informé de cet incident, Ludovic Le Gleut, commercial Algeco, propose ses services aux responsables concernés… qui avaient déjà envisagé de faire appel à Algeco pour remédier à ce problème majeur.
Un rendez-vous est organisé le 14 juin, auquel fait suite l’envoi d’un devis pour la mise en place d’une école de 200 élèves, soit 90 maternelles et 110 primaires, incluant une salle de motricité et des sanitaires, sur une surface totale d’environ 600 m².
Disponibilité, réactivité et efficacité : pari gagné !
Un accord est rapidement trouvé entre les différentes parties. Mr Le Gleut précise : « Le stock de l’agence régional d’Algeco nous permettait de fournir les 33 modules de la gamme Advance ainsi que les 4 escaliers nécessaires à l’accueil des élèves et du personnel. L’objectif était de rester en ERP de 5e catégorie. Pour cela, l’installation de 3 bâtiments distinctifs a été actée, espacés de 4 mètres. »
Mais le temps presse ! D’autant plus que les travaux ne peuvent être engagés sans l’intervention de l’assureur de l’école. Celui-ci s’active et la commande est signée le 8 juillet.
Tout s’enchaîne ensuite très vite. Les fondations sont achevées le 15 août et les modules installés le 23. Il reste une semaine avant la rentrée…
Mme Pommeret nous livre son sentiment du moment : « Le timing était serré ! Nous n’avions pas le droit à l’erreur, d’autant plus que les parents d’élèves montraient une légitime inquiétude. Mais le professionnalisme des équipes Algeco nous a rassurés tout au long du projet : nous avions toutes les garanties de tenir les délais ».
À partir de cette date, la phase d’aménagement et de raccordement des installations électriques et sanitaires est mise en place.
Dans le détail, l’installation se compose ainsi :
• Un ensemble de 156 m² comprenant :
- Une salle de motricité de 156 m² pouvant accueillir des maternelles et primaires avec une porte double vitrée.
- Un bureau couloir de 15 m² dédié à la directrice.
- 3 sanitaires avec WC, urinoirs, points d’eau, distinction hommes/femmes et un WC mixte handicapé.
Ce bâtiment offre en outre la possibilité d’ajouter des petites cloisons en option.
• 2 ensembles de 216 m² en R + 1 (maximum de 100 personnes par bâtiment pour rester en 5e catégorie) comprenant :
- 4 salles de classe de 54 m² réparties en 2 ensembles de 4 salles de classe
- 5 classes primaires
- 4 escaliers
- Accessoires et Services : 14 convecteurs maternelles, 10 fermes portes, 8 tableaux triptyque, 6 alarmes Type 4 et 5 extincteurs.
L’intégralité de l’école modulaire est achevée en temps voulu et le 1er septembre, comme le souligne à nouveau Le Pays Malouin dans sa une : « Le défi de la rentrée est relevé avec brio ».
Mme Pommeret est soulagée, les élèves parés pour la rentrée. Et les parents totalement rassurés, comme en témoignent ces réactions recueillies par l’hebdomadaire local : « Tout va bien, l’endroit est bien aménagé » ; « les classes sont accueillantes et bien décorées » ; « je ne suis pas déçu, même le goudron de la cour est fait. »
Quant aux enseignants, ils ne cachent pas leur satisfaction. Le Pays Malouin nous rapporte ainsi le témoignage de l’un d’entre eux : « En vingt ans de carrière, je n’avais jamais eu de classes neuves et aussi belles. »
Le soulagement est de mise… mais il reste encore quelques détails à régler : finitions en maçonnerie avec pose bi couche, pose de patères, mise en place du Pack Sanitaire Algeco (distributeurs de savon, de papier-toilette, de lingettes désinfectantes, recharge de savon, de gel désinfectant, écrans désodorisant…). Mme Pommeret souligne une nouvelle fois l’excellence des équipes après-vente Algeco : « Les optimisations effectuées après la rentrée ont été réalisées en toute discrétion, sans déranger les élèves et les enseignants. »
Un an après, le retour sur expérience est toujours aussi bon, la directrice soulignant notamment « la sécurité et la fonctionnalité irréprochables des bâtiments ». Les parents d’élèves craignaient le froid pendant l’hiver. L’isolation parfaite des modules et les nombreux chauffages installés ont répondu à toutes les attentes de confort des élèves et des enseignants.
Prévue initialement pour un an, la location est même prolongée jusqu’en avril 2018, l’école reconstruite devant faire l’objet d’une extension et être remise aux normes.
La conclusion revient à Ludovic Le Gleut : « La satisfaction est encore plus grande que pour les autres réalisations dont j’ai pu avoir la charge. Voir ces enfants s’épanouir dans nos bâtiments après avoir été privés de LEUR école est la plus belle des récompenses ».
Oui, nous sommes tous fiers chez Algeco d’avoir participé à cette installation d’extrême urgence… mais nous espérons que de telles situations se produiront le plus rarement possible !