Métier : électricienne. Entre Jennifer Perrotte et Algeco, le courant passe !

En coulisses Développement durable
16/04/2021
jennifer perrotte

Après six mois en intérim, Jennifer Perrotte, 40 ans, vient de recevoir une proposition d’embauche en CDI sur le site Algeco de Saint-Amour. Son métier ? Électricienne. Une passion de longue date qu’elle est heureuse de pouvoir vivre au quotidien.

Aussi loin qu’elle s’en souvienne, Jennifer Perrotte a toujours aimé la technique : « Adolescente, j’étais plutôt garçon manqué. Je réparais déjà mon scooter toute seule ! Plus tard, j’ai commencé à bricoler mon ordinateur, à rénover des meubles, à refaire l’électricité chez moi… » Mais à l’époque, elle n’a pas osé en faire son métier. Après une formation en apprentissage, elle a travaillé en tant que vendeuse, puis serveuse et enfin agent de production dans l’agroalimentaire.

Une reconversion réussie

Elle n’a trouvé sa voie que plus tard, à 36 ans. Après une formation d’un an, elle est devenue technicienne de maintenance dans un grand groupe agro-industriel. « J’intervenais sur toutes sortes de pannes : moyens industriels, pompes, sanitaires…, se souvient-elle. Cela m’a donné un profil polyvalent et, surtout, des habilitations électriques qui m’ont permis d’être recrutée en tant qu’électricienne chez Algeco. C’est le métier que je voulais exercer. » Aujourd’hui, Jennifer travaille sur site d’assemblage de Saint-Amour. Sa mission ? Réaliser l’installation électrique des modules : prises, éclairage, réseaux, tableaux électriques, chauffe-eau, convecteurs, détecteurs de mouvements, climatiseurs… Chaque jour, elle intervient sur trois à cinq modules, selon leur complexité.

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Mieux que les hommes

Parmi la quinzaine d’électriciens du site, Jennifer est la seule femme. Mais elle ne s’en plaint pas. « J’ai côtoyé des “machos” dans l’agroalimentaire, mais chez Algeco, jamais. De toute façon, être une femme ne m’a jamais empêché de faire mon travail comme n’importe qui. Au contraire, lorsque je me trouvais confrontée à des collègues qui avaient des préjugés, cela me plaisait de leur prouver que je pouvais faire autant, voire mieux qu’eux ! Les métiers pour hommes et pour femmes, c’est du passé. En 2021, ça n’existe plus ! »

Ce qui motive Jennifer aujourd’hui, c’est de vivre sa passion et d’en apprendre chaque jour un peu plus sur son métier. La domotique, très présente dans les offres Algeco, l’intéresse tout particulièrement. Pour autant, elle reste ouverte aux évolutions qui pourraient se présenter à l’avenir. « On m’a déjà demandé si j’étais prête à faire de la plomberie, de la menuiserie… Je suis tout à fait partante, car j’aime toucher à tout. Et puis, dans mon domaine, c’est un atout d’être polyvalente. »

EN BREF

En France, certaines professions sont encore quasi exclusivement masculines. C’est le cas des maçons, plombiers et électriciens qualifiés du bâtiment, qui comptent seulement 1 % de femmes.

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